Une journée dans ma vie de photographe d’architecture

Être photographe d’architecture, ce n’est pas seulement appuyer sur un déclencheur. Ma vie de photographe est rythmée par mes projets, ma famille, mes clients et mes passions. Chaque journée est différente, mais voici à quoi ressemble une journée type dans mon quotidien. 

Le matin : famille, mails et météo

Ma journée commence à 7h30 avec un réveil en musique puis une douche et un café pour être d’attaque à 8h30, quand je dépose mes enfants à l’école. Ce moment est important. Je discute avec les parents, des enfants évidemment, mais aussi parfois de sport, parfois de travail. Je suis également coach de hand, et ces échanges font partie de mon équilibre.

Une fois rentré à la maison, j’allume mon ordinateur. Je vérifie mes mails et surtout… la météo des prochains jours. La lumière est ma matière première. Elle conditionne mes reportages. Un ciel gris peut être intéressant, mais je préfère travailler avec des ombres franches.

Quand il n’y a pas de shooting

Si je n’ai pas de reportage prévu le jour même, je planifie les prochains. J’appelle les responsables sur site pour fixer une date (en fonction de la météo donc). Les architectes ne sont presque jamais présents lors des shootings, je privilégie donc un contact direct avec les équipes sur place.

Ensuite, je travaille sur le post-traitement. Je trie, je corrige, je développe. Les priorités dépendent des clients : certains ont besoin de leurs photos rapidement pour un salon ou une communication urgente. Parfois, je fais aussi un peu de prospection, je relance des contacts. Le relationnel reste essentiel dans mon métier.

Et toujours… en musique. Impossible pour moi de travailler dans le silence. Jusqu’à ma pause déjeuner, qui arrive souvent tard, vers 14h30-15h, devant une série.

Quand une journée est dédiée au shooting

Si la météo est bonne, je le maintiens, sinon je le reporte. La veille, j’aurai préparé mon matériel. Nettoyage des capteurs, vérification des batteries, tri des cartes SD. Je choisis entre mon sac à dos (17 kilos ! – parfait pour les shootings locaux en vélo) – ou ma valise, plus pratique quand je pars en train ou en voiture.

Le jour du reportage, je me concentre sur la lumière et les angles. Je photographie les volumes, les détails, les circulations. J’évite les ultra grand-angles trop déformants et je travaille souvent entre 24 et 50 mm. Mon objectif : restituer fidèlement l’intention architecturale tout en créant un reportage vivant. Il m’arrive toutefois d’utiliser d’autres focales (10, 15, 200, 400mm) cela dépend clairement de mon intention.  

La fin de journée et le sport

Si je suis de retour à Strasbourg, à partir de 17h, je vais chercher mes enfants. Selon le jour, je les accompagne à leurs activités sportives : handball pour l’aîné, basket pour le petit. Le mardi, je reste car je suis l’entraîneur de l’équipe de hand. Le vendredi, pas de périscolaire, direction Hautepierre en vélo pour les entraînements.

Le mercredi est une journée particulière souvent rythmée par les activités des enfants. Le jeudi, je termine plus tôt pour aller à mon entraînement de boxe française.

Mon bureau est dans ma pièce de vie. Je travaille donc un peu tout le temps, parfois jusqu’à tard le soir, ou le WE. J’ai la chance de pouvoir adapter mon emploi du temps à mes contraintes familiales.

Un équilibre entre passion et vie personnelle

Ma vie de photographe d’architecture n’est pas une routine figée. Elle oscille entre temps familiaux, shootings, post-traitement et sport. J’aime cette diversité. C’est ce qui nourrit ma créativité et me pousse à donner le meilleur dans chaque projet.

Contactez-moi
Contactez-moi