Le Flore

Usages et convivialité

Il était important de donner à voir la vie potentielle de ce quartier. L’aire de jeux, les placettes, les bancs… Tous ces éléments racontent une histoire. Pour cela, j’ai intégré des présences humaines, en travaillant avec des modèles. Cela permet d’ancrer l’architecture dans le réel, de la rendre accessible. La lumière a guidé mes choix. J’ai photographié en matinée ou en fin de journée, pour capter des ombres douces, des reflets contrôlés.

Photographier l’architecture comme un cadre de vie

Photographe d’architecture, je photographie les lieux à travers la lumière, les usages et le rythme des volumes. Pour le projet Le Flore Mundolsheim, conçu par l’agence OSLO Architectes, j’ai souhaité capter plus qu’un ensemble de logements. J’ai cherché à montrer un cadre de vie. Dès les premières prises de vue, j’ai orienté mon regard vers les circulations douces, les jeux d’échelle, les espaces paysagers.

Une architecture sobre et durable, révélée par l’image

L’écriture architecturale du Flore est simple, bien posée, pensée pour durer. À travers mes images, je souhaite en révéler la clarté. Montrer que l’architecture ne cherche pas ici à briller, mais à structurer. Et que c’est justement cette modestie qui fait force.

Un reportage construit dans le temps long

Certaines images ont été reprises plusieurs mois plus tard, pour mieux montrer l’évolution du végétal et retirer les traces de chantier. Ce temps long est essentiel pour un reportage fidèle.

Progressivement, je me suis rapproché des bâtiments. Les matériaux, les toitures, les modénatures m’ont offert des séquences graphiques précises. Le contraste entre les volumes blancs et les bardages bois, les lignes des garde-corps, la régularité des percements… Tout cela m’a permis de construire une série cohérente et lisible.