Studio

Composer dans un espace réduit

L’espace étant réduit, j’ai dû composer avec une contrainte majeure : le manque de recul. Les grands angles, qui auraient déformé les perspectives, étaient à proscrire. J’ai donc opté pour un travail en assemblages panoramiques. Cela m’a permis de restituer la spatialité réelle tout en respectant les lignes pures de l’architecture intérieure.

Ce choix technique demande de la rigueur : chaque point de vue doit s’articuler parfaitement pour que l’image soit fluide et fidèle. (a noter : c’est une technique tres complexe. en effet, si l’objectif bouge ne serait-ce que d’1mm, cela rendra impossible l’assemblage des images)

Photographier l’âme d’un studio transformé

Le studio Pauly, c’est la transformation d’un 2 pièces en 1 studio à fort caractère.

Pour ce projet, mon objectif était de traduire l’âme du lieu plus que sa simple configuration. Ce studio, issu de la transformation d’un deux-pièces, possède une forte personnalité. Dès mon arrivée, j’ai perçu l’équilibre subtil entre fonctionnalité et raffinement. Chaque élément a été pensé avec précision : éclairages pilotables, rangements intégrés, TV dissimulée… Mon rôle était de révéler ces détails sans jamais alourdir la lecture visuelle.

Mettre en valeur les finitions et l’intelligence du projet

En m’approchant des finitions, j’ai pu mettre en valeur les matériaux et le travail sur la couleur : la douceur des tons neutres, relevée par les touches de bois et de lumière. La vision de Studio Pauly, réalisé par Camarasa – Studio, repose sur un agencement intelligent où chaque centimètre est optimisé, sans compromis esthétique. Mes images cherchent à en rendre compte : elles ne montrent pas seulement un espace, elles racontent un mode de vie pensé pour conjuguer confort, élégance et fluidité.

La lumière comme fil conducteur

La lumière a été un autre défi. Les ambiances créées par la conception lumineuse ne reflétaient pas toujours la réalité en photo. J’ai ajusté finement mes réglages pour préserver l’atmosphère chaleureuse voulue par l’architecte. Les contrastes entre zones d’ombre et éclairages intégrés devaient être équilibrés, sans écraser les textures ou neutraliser les volumes. Le but était que chaque image transmette la sensation d’être dans la pièce.